Le tourisme de proximité est une autre façon de voyager : en résumé, plus près et plus court. C’est une manière aussi de découvrir sa région de résidence et ses alentours : partir dans un périmètre maximum de 100 km pour un séjour de courte durée (de 1 à 3 jours).

Si ce phénomène a grossi pour des raisons économiques, d’autres défis sont à relever, notamment environnementaux, sociétaux et sociaux.

L’étude commandée par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme à Kantar TNS donne une analyse des comportements des touristes de proximité. Les données récoltées, associées à d’autres études, permettent de définir la stratégie de développement du territoire.

On retiendra un chiffre clef : 27%. C’est le pourcentage de fréquentation que représente les habitants de notre région. Il s’agit là d’un des indicateurs à suivre.

L'étude en chiffres

Les deux tiers des touristes de proximité résident dans des villes de plus de 20.000 habitants. Ils proviennent majoritairement

  • du Rhône et de l’agglomération lyonnaise pour 31%
  • de l’Isère pour 18%
  • de la Loire pour 12%

La répartition des catégories socio-professionnelles illustre le taux de départ en vacances plus élevé chez les catégories aisées :

  • 46% des touristes appartiennent en effet aux CSP+
  • Leur revenu médian est compris entre 3.000 et 3.800 euros par ménage
  • Les cadres et professions libérales représentent 19 % de la fréquentation intra-touristique de la région et les professions intermédiaires 21 % des nuitées.

Les touristes intrarégionaux sont plus jeunes et plus actifs que la moyenne des touristes français de la région.

 

On observe que 71 % de la fréquentation est réalisée par des ménages sans enfants : 

– 35% d’entre eux sont des clients solos

– 29% en couple et 7% d’amis

Pourquoi le tourisme de proximité est-il bienveillant ?

Le tourisme bienveillant, engagement principal d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, veille à la bonne redistribution des activités et des destinations ; assurer une juste répartition de la valeur créée, avec pour effet une valorisation des emplois générés. Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme se positionne comme un acteur clef dans cette démarche.

On note diverses dimensions de la bienveillance des touristes de proximité : 

  • Environnementale: moins de kilomètres parcourus contribuent à diminuer les émissions de GES (pour rappel, le transport contribue en moyenne à 70% des GES).
  • Spatiale : la fréquentation se répartit de manière plus harmonieuse ; si les départements de Savoie et Haute-Savoie attirent à eux seuls 38% des touristes français, ils ne captent que 27% des touristes de la région. A l’inverse, ces derniers sont proportionnellement plus nombreux à se rendre en Isère, dans la Drôme, en Haute-Loire et dans l’Ain.
  • Temporelle: les pics de saisons, février et août, sont moins fréquentés par les touristes de proximité, au contraire le printemps gagne en intensité.

Pour conclure, notons deux termes que l’on utilise également pour parler du Tourisme de proximité : Slow Travel et Staycation (contraction de 2 mots anglais « stay » pour rester, et « vacation » pour vacances. Gageons qu’ils vont être de plus en plus usités).

Job Tourisme s’est donné pour mission de valoriser et de faciliter la vie des professionnels du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes. Parler du tourisme de proximité est un axe de valorisation.

 Lire l’article et télécharger l’étude complète.

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